La maladie des glandes surrénales chez le furet est une maladie assez fréquente en Amérique du Nord. Vous trouverez plus d’informations  dans notre guide éducatif.  

De récentes études démontrent qu’à des fins préventives, il serait plus avantageux de donner une injection annuelle de Lupron (un type d’hormone synthétisée) juste avant la période de reproduction naturelle du furet, c’est-à-dire de la fin janvier au début février.  *** Plus la prévention est faite tôt dans la vie du furet, plus le traitement se verra efficace. Cette injection doit être répétée à chaque année.

Même si votre furet est âgé de seulement quelques mois et qu’il est stérilisé, il peut néanmoins avoir une hausse hormonale dès le mois de décembre jusqu’en février. Dans ce cas là, la prévention avec le Lupron est d’autant plus efficace puisqu’elle est donnée avant ses premières variations hormonales. En effet, la première saison est la plus importante de toutes. Les jeunes furets devraient recevoir au moins 1 injection, et ensuite la répéter 1 mois plus tard. Donc pour les mâles, ceci veut dire qu’ils auront une injection en décembre et janvier. Pour les femelles, ils recevront leurs deux injections de la fin janvier jusqu’au début mars. Une fois cette première saison faite, le rappel annuel est appliqué. Il est tout aussi important de faire l’injection chez un animal un peu plus âgé, car il n’est jamais trop tard pour prévenir le problème. Le meilleur moment pour prévenir la maladie des glandes surrénales est donc de la mi-décembre à la mijanvier pour les mâles, et de la fin-janvier jusqu’au début mars pour les femelles, bref juste avant que la saison commence et cela de façon annuelle.

Évidemment, le vétérinaire pourra vous répondre si vous avez des interrogations. Un examen physique sera alors effectué et l’injection sera faite par la suite.  

Explications techniques: l’augmentation de la photopériode (donc de la durée du jour) fait augmenter de façon importante la production d’hormones par les glandes surrénales du furet. Pour un furet non-stérilisé et qui fait de la reproduction, l’accouplement et les hormones sexuelles qui y sont reliées vont normalement exercer un contrôle sur ces hormones et ainsi les faire diminuer. Cependant, comme la très grande majorité des furets nord-américains sont déjà stérilisés et ne sont pas en reproduction, il n’y a pas d’accouplement et cet effet de réduction n’arrive jamais. Ainsi, le surplus d’hormones continue de stimuler les glandes surrénales, qui réagissent ainsi en devenant plus grosses (hyperplasie) que la normale, ou bien en se transformant en tumeurs.