La coproscopie annuelle
Les parasites intestinaux sont souvent acquis à l’extérieur, malgré qu’on puisse apporter les éléments infectieux à l’intérieur sur nos souliers et mains. Les animaux domestiques non traités et la faune contribuent en majorité à la contamination de l’environnement. L’ingestion des formes infectieuses se fait en mangeant des selles ou herbages contaminés, en se toilettant, en mangeant des selles (coprophagie) ou par la chasse ou consommations de charogne. Les parasites vont se développer dans l’animal et résider dans le système gastro-intestinal ou ils dépendent de leur hôte pour survivre.
Certains parasites sont complètement invisibles à l’œil nu, tandis que pour d’autres, les stades adultes peuvent rarement être observés (vers) s’ils décèdent ou s’affaiblissent et sortent de l’hôte. Il est important de noter qu’approximativement 80 % des animaux portant des parasites (selon le parasite) ne démontrent pas de symptôme, et que l’incidence de ces derniers est plus grand chez les animaux âgés moins d’un an.
La coproscopie est une analyse microscopique qui nous permet de détecter des œufs ou des parasites microscopiques excrétés dans les selles des animaux en utilisant une solution spécialisée pour faire flotter les œufs et les protozoaires. Ce sont ces formes qui sont responsables de l’infection des animaux, la contamination de notre environnement et même l’infection des humains (zoonoses), surtout chez les enfants, dû à des facteurs d’hygiène. Cette analyse n’est pas parfaite : l’excrétion des formes infectieuses est variable selon le moment de la journée, le nombre de parasites, et la nature des parasites, mais il permet un bon triage à titre préventif.
La sensibilité se localise entre 60 et 90 % selon le parasite recherché. Cependant, les études démontrent que le dépistage régulier (annuel et même biannuel) offre une meilleure protection, surtout combiné avec une prévention mensuelle. Les dernières données de la région de Montréal et environs, ainsi que de la Montérégie et Gatineau, démontrent que les infections à protozoaires sont plus fréquentes que les infections avec les vers et le traitement diffèrent énormément.
Il n’est pas possible d’intégrer une prévention mensuelle contre les protozoaires, alors il est important de savoir si votre animal en porte via la coproscopie et de traiter de façon appropriée, question de protéger votre fidèle compagnon et aussi votre famille!