On nous parle souvent des risques de la fumée secondaire et tertiaire pour les non-fumeurs, adultes et enfants, et qu’elle augmente les risques d’affections respiratoires, comme l’asthme, les bronchites et le développement de cancers. Qu’en est-il de nos animaux de compagnie ?

Non seulement ils ne sont pas épargnés, mais sont encore plus à risques puisqu’ils sont plus exposés que nous. Nos minous et pitous respirent plus de fumée secondaire, car ils passent plus de temps sinon la plupart du temps à la maison comparativement à nous. Alors que nous sortons pour les courses, le travail ou les loisirs, eux, restent à l’intérieur. Quant à la fumée « tertiaire  », cette fumée dont les particules se sont déposées sur les meubles, sofas, lits, planchers, tapis et vêtements, nos animaux y sont plus exposés aussi, car ils couchent, dorment et se roulent à ces endroits. Leurs poils retiennent ces particules en plus grandes quantités et puisqu’ils ne sont pas lavés régulièrement comme nous, ils gardent ces particules plus longtemps dans leur pelage/plumage.

Ils en ingèrent aussi plus puisque chiens, et surtout chats se toilettent constamment…
Les études ont démontré des corrélations directes entre ces expositions accrues à la fumée secondaire et tertiaire et le développement de maladies inflammatoires chez nos animaux de compagnie ; des conditions tels obésité, asthme, bronchites, cancers du système respiratoire, de la gueule et du système digestif pour ne nommer que les plus fréquents…

Il est certain qu’en réduisant la quantité de cigarettes fumées à l’intérieur, la quantité de fumée et de particules nocives diminuent aussi, ainsi que les impacts sur pitou et minou, mais ces derniers resteront toujours plus affectés que nous…